Dieu est un, il n’y a pas trois dieux mais un seul. Dans le Fils, c’est la Trinité qui, par amour, est venue sauver le monde. En Jésus, Dieu a pris sur lui toute la souffrance humaine dont nous cherchons à nous libérer par nos propres moyens.
Sybille, cinquante ans, veut comprendre d’où vient l’agressivité incontrôlable qui l’a conduite en prison pour avoir voulu tuer son ami. Elle raconte : « Maman nous a abandonnés quand j’avais quatre ans, mais quel est le rapport ? » Elle est très surprise qu’on lui dise qu’elle a déchargé sur son compagnon sa colère contre sa mère. Voilà comment la douleur d’un enfant se transforme en rage impuissante, entraînant des fautes graves aux yeux de monde, alors que Dieu pleure avec l’enfant abandonnée qu’elle a été.
Jésus a accepté de souffrir dans son corps, dans sa psyché, tous les actes négatifs que la douleur humaine a engendrés. Il a demandé au Père de pardonner, parce qu’il savait que le mal vient toujours d’un mal subi. En mourant, il nous a laissé son Esprit qui nous invite à répondre, nous aussi, à la révolte par l’amour, à la colère par la douceur, à la vengeance par le pardon. Dieu continue son œuvre de salut à travers ceux qui croient en son Fils pour se laisser mener par son Esprit.
Odile van Deth