En Jésus, Dieu s’est fait le dernier, il a voulu compter pour rien. Lui, en qui tant de gens mettaient leur espoir pour triompher de l’occupant romain, a accepté de mourir ignominieusement comme le dernier des esclaves. Gâchis ? Non, réalisme de celui qui reconnaît que seul Dieu est le maître de l’histoire et que, pour sauver les hommes, il faut participer à leur souffrance et leur pardonner.
Franck, brillant ingénieur, avait un frère, Albert, qui ne comptait guère ; magasinier, il était le raté de la famille. Un soir, leur mère se tordit la cheville. Albert s’approcha d’elle et se mit à la masser doucement. À la surprise de tous, rapidement la douleur disparut. « Comment as-tu fait pour me guérir ? – Quand j’ai vu que tu t’étais fait mal, j’en ai parlé à Jésus et il m’a montré que je pouvais te masser » lui répondit-il. Elle le regarda pour la première fois avec d’autres yeux. Ainsi, Albert était tout proche du Seigneur et elle ne l’avait jamais soupçonné.
Odile van Deth