Au moment de les quitter, il demande à ses apôtres de faire « de toutes les nations des disciples » et, pour cela, de les « baptiser au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit ». Le mot grec « baptiser » veut dire immerger. Le nom, dans la Bible, c’est l’identité profonde d’un être. Le texte grec demande littéralement de plonger les humains non pas au nom de mais dans le nom du Père, du Fils, de l’Esprit, dans son Être qui est amour. Par le baptême nous sommes donc immergés dans l’océan de l’amour divin, revêtus de cet amour pour lui permettre de rayonner à travers nos comportements.
Jésus est la tête du grand corps de l’humanité. En lui, nous sommes déjà dans la gloire, avec lui, nous sommes dans le Père. En nous, il est présent à toutes nos vicissitudes. Tout ce que nous vivons retentit dans la Trinité par Jésus.
Il arrive que des découvertes scientifiques se fassent en même temps sur deux points du globe, comme si l’humanité parvenait au point de maturité qui permet ce pas. Il en va de même au plan spirituel. Valérie a été surprise de savoir que son fils avait pu rompre avec une relation qui le manipulait presque au moment où elle-même, s’appuyant sur la force du Christ, renonçait au tabac. De même que dans notre corps, ce que fait un membre est ressenti par tout l’organisme, chaque pas que l’un fait permet à un autre d’avancer lui aussi.
Odile van Deth