A St Ouen, à ND du Rosaire, toute l’année, des personnes prient ensemble le chapelet le mardi, mercredi et vendredi matin après la messe à 9h. D’autres se réunissent le samedi à 17h. Au Sacré Cœur de St Ouen et au Vieux St Ouen, des personnes se réunissent au mois de mai chaque semaine, renseignez-vous.
Comment prier le Chapelet ou le Rosaire ?
Un rosaire comporte quatre chapelets. Un chapelet est composé de 5 dizaines. On commence par faire le signe de la croix, puis en partant de la croix on dit le « je crois en Dieu », le « Notre Père » puis trois « Je vous salue Marie » puis « Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Comme il était au commencement, maintenant et toujours pour les siècles des siècles. Amen. »
Ensuite chaque dizaine comporte un « Notre Père », dix « Je vous salue Marie », et se termine par « Gloire au Père… »
Comment rendre cette prière profitable : La méditation des mystères
Le Rosaire est à la fois une prière vocale et une méditation contemplative. On récite des prières très simples (Je vous salue Marie, Notre père ...) et on médite les principaux évènements de la vie de Jésus et de la vierge Marie. La récitation laisse l’esprit libre pour la méditation des épisodes évangéliques. On appelle mystères ces moments significatifs de la vie de Jésus et de Marie sur lesquels on médite et que l’on contemple.
Sans la méditation des mystères, la récitation risque de devenir une répétition mécanique de formules.
Comment prier les mystères ?
Le Rosaire est actuellement composé de vingt mystères dont la liste est ci-dessous :
- Les mystères joyeux correspondent à la naissance et enfance de Jésus
- Les mystères lumineux correspondent aux grands événements de la vie publique de Jésus.
- Les mystères douloureux correspondent à la passion de Jésus
- Les mystères glorieux correspondent à sa résurrection.
Pour chaque mystère il est recommandé de relire ou de se remémorer le passage de l’évangile qui correspond. Ensuite on commence la dizaine correspondante. Pendant que les lèvres récitent et que les doigts égrènent, l’esprit s’applique à contempler chaque scène d’évangile, et à entrer en intimité avec le Seigneur.
Quels sont les mystères ?
Les mystères joyeux (lundi et samedi)
- 1er Mystère (1ère dizaine du chapelet) : L’Annonciation à Marie par l’ange Gabriel (Lc 1.26-38 ; Mt 1.18-25)
- 2e Mystère (2e dizaine) : La Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth (Lc 1.39-55)
- 3e Mystère (3e dizaine) : La Nativité de Jésus à Bethléem (Mt 2.1-12 ; Lc 2.1-20)
- 4e Mystère (4e dizaine) : La Présentation de Jésus nouveau-né au Temple (Lc 2.22-38)
- 5e Mystère (5e dizaine) : Le Recouvrement de l’enfant Jésus au Temple (Lc 2.40-51)
Les mystères lumineux : (jeudi)
- 1er Mystère (1ère dizaine du chapelet) : Le Baptême de Jésus au Jourdain (Mt 3.13-17)
- 2e Mystère (2e dizaine) : Les noces de Cana (Jn 2.1-12)
- 3e Mystère (3e dizaine) : L’annonce du Royaume de Dieu avec l’invitation à la conversion (Mc 1.15)
- 4e Mystère (4e dizaine) : La Transfiguration (Lc 9.28-36)
- 5e Mystère (5e dizaine) : L’institution de l’Eucharistie (Jn 13)
Les mystères douloureux (mardi et vendredi)
- 1er Mystère (1ère dizaine du chapelet) : L’Agonie de Jésus au Jardin des Oliviers (Mt 26.36-50 ; Mc 14.32-46 ; Lc 22.39-48 ; Jn 18.1-8)
- 2e Mystère (2e dizaine) : La Flagellation de Jésus (Mt 27.26 ; Mc 15.15 ; Jn 19.1)
- 3e Mystère (3e dizaine) : Le Couronnement d’épines (Mt 27.27-301 ; Mc 15.16-20 ; Jn 18.37 ; Jn 19.2-15)
- 4e Mystère (4e dizaine) : Le Portement de Croix (Mt 27.31-33 ; Mc 15.20-22 ; Lc 23.26-32 ; Jn 19.16-17)
- 5e Mystère (5e dizaine) : Le Crucifiement et la mort de Jésus sur la croix (Mt 27.34-61 ; Mc 15.23-47 ; Lc 23.33-56 ; Jn 19.18-42)
Les mystères glorieux (mercredi et dimanche)
- 1er Mystère (1ère dizaine du chapelet) : La Résurrection de Jésus (Mt 28.1-15 ; Mc 16.1-18 ; Lc 24.1-12 ; Jn 20.1-28)
- 2e Mystère (2e dizaine) : L’Ascension de Jésus au ciel (Lc 24.39-53 ; Mc 16.19-20 ; Ac 1.6-9)
- 3e Mystère (3e dizaine) : L’effusion du Saint Esprit au jour de la Pentecôte (Ac 1.14 - 2.47)
- 4e Mystère (4e dizaine) : La Dormition et l’Assomption de Marie au ciel (2 R 2.11 ; Tradition ; LG 59)
- 5e Mystère (5e dizaine) : Le Couronnement de Marie dans le ciel (Ap 12.1 ; Tradition ; LG 59 et 68)
Histoire du Rosaire
La tradition attribue son origine à St Dominique et aux dominicains. Le rosaire est devenu une pratique commune après le concile de Trente (1545 - 1563). En 1569 le pape St Pie V a défini les 15 mystères joyeux douloureux et glorieux. En 1828, Pauline Jaricot fonde l’Association du rosaire vivant. En 1858 à Lourdes, la vierge se montre à Bernadette avec un chapelet. Le pape Léon XIII consacre de nombreuses encycliques au rosaire, spécialement en 1883 1891. En 1917 à Fatima, Marie se montre en disant "Je suis Notre Dame du Rosaire". Les « Equipes du Rosaire » fondées en 1955 comptent environ 110 000 membres répartis dans 11 000 équipes en France et en outre-mer.
A l’occasion de la 25 ème année de son pontificat, Jean Paul II a proclamé l’année 2003 "année du Rosaire". En 2002 iI a rajouté les mystères lumineux qui recentrent le rosaire sur le Christ. Il n’est pas interdit de l’imiter et de choisir d’autres passages de la vie de Jésus dans les évangiles et de les méditer.
Que nous apporte cette prière ?
Certains chrétiens sont allergiques au caractère répétitif de la prière du chapelet. Ils trouvent que la répétition des "Je vous salue Marie" entraîne une monotonie qui amène à s’assoupir ou à rêver. Cependant cette monotonie relative favorise le recueillement et permet la méditation des mystères. Pendant que les lèvres et les doigts sont occupés, l’esprit est libre pour la contemplation. Le chapelet est la prière des humbles.