Le Christ est venu ; depuis, « le salut de Dieu » est offert au monde. Le pardon est déjà donné, ce pardon que Jean Baptiste annonçait par le baptême qu’il proposait. Comme le peuple juif était entré dans la terre promise en traversant le Jourdain, ainsi voulait-il les faire entrer dans le salut de Dieu dont cette terre n’était que le symbole.
Comme nous sommes sauvés, nous sommes en Dieu. Il habite en nous pour se manifester par nous. Il nous inspire comment faire en sorte que « les passages tortueux deviennent droits » en refusant le mensonge, la manipulation pour arriver à nos fins. Il nous pousse à remplir par l’amitié les ravins de la solitude, à aplanir par le partage les différences entre riches et pauvres. Comme Laure qui venait d’accoucher lorsqu’elle a su que dans la chambre voisine un enfant trisomique, né le matin même, venait d’être abandonné par sa mère. Elle rentra chez elle avec deux bébés.
Sauvés, nous pouvons croire que tout ce qui arrive nous est confié pour que nous le voyions dans la lumière divine. Le salut nous délivre de l’esclavage du mensonge qui enfante le mal, nous ouvre à la confiance dans le Dieu aimant qui pardonne sans cesse.
Avec Jésus, il est donné à tous de permettre à Dieu de sauver les hommes à travers des gestes d’amour, d’écoute, de partage.
Odile van Deth