Comme à l’habitude, les communautés chrétiennes sont invitées, au cours de cette période de trois semaines, à tisser ou à renforcer des liens amicaux avec des personnes ou des communautés juives de leur entourage.
Dates 2022 :
Roch Hachana (Jour de l’An) : 25-26 septembre
Yom Kippour (Grand pardon) : 5 octobre
Soukkot (Fête des Cabanes) : 10 au 16 octobre
Simhat Torah (Joie de la Torah) : 18 octobre
NB : toutes ces fêtes commencent la veille au soir.
Nous vous proposons ci-après un petit résumé sur le sens des différentes fêtes juives d’automne :
Nouvel An Juif (Roch Hachana) : littéralement "fête de l’année", cette fête commémore la création de l’homme par Dieu pour être son partenaire, responsable de l’achèvement de la création. Elle ouvre un temps d’examen de sa vie sous tous ses aspects, pendant l’année écoulée, invitant à une conversion. Elle est marquée par la sonnerie du Chofar (corne de bélier).
Grand Pardon (Yom Kippour) : c’est le jour le plus saint et le plus solennel du calendrier juif caractérisé par 25 heures de jeûne et de prières et scandé par cinq offices à la synagogue. Ce jour permet à l’homme d’obtenir le pardon de ses péchés contre Dieu, le pardon de ses péchés contre son prochain ayant été demandé auparavant aux frères offensés.
Fête des Cabanes ou fête des Tentes (Soukkot) : une des trois fêtes de pèlerinage à Jérusalem, elle commémore les quarante années passées au désert par le peuple d’Israël sous la protection de Dieu. La vie partagée dans les cabanes érigées aujourd’hui en fait mémoire. Lors des offices on agite le loulav (un rameau composé de quatre plantes) en direction des quatre points cardinaux et on rappelle le sacrifice des 70 taureaux au temple pour les 70 nations de l’univers.
La Joie de la Torah (Simhat Torah) : une journée de joie où, les rouleaux de la Torah sont sortis de l’Arche Sainte, les fidèles les portant à tour de rôle dans leur bras en dansant et en chantant. Ce jour là, on achève la lecture du dernier livre de la Torah, le Deutéronome, et on recommence la lecture du premier livre, la Genèse.
Source : Service Diocésain pour les Relations avec le Judaïsme