La peur est la réaction de ceux qui redoutent la mort parce qu’ils n’ont pas foi dans le Ressuscité qui est la Vie. Les catastrophes climatiques dues à notre égoïsme de consommateurs peuvent à juste titre nous mettre en alerte, mais nous devons au Seigneur de ne pas avoir peur. Le mal est inévitable, il résulte de nos convoitises effrénées, mais il est déjà vaincu par le Christ. Nous pouvons vivre dans un fatalisme paralysant ou croire que l’Esprit nous pousse, à travers les conséquences du mal, à évoluer, à nous transformer, à croire en une nouvelle terre, un nouveau monde déjà présents.
C’est vrai que le mal semble croître, que les cyclones, les incendies sont de plus en plus destructeurs, que le système financier jette des milliers d’humains dans la misère. Pourtant il est tout aussi vrai que jamais la solidarité planétaire n’a été aussi forte, le respect de la personne aussi impérieux, que jamais la quête d’une spiritualité n’a été aussi répandue, quelle que soit la religion ou la croyance.
« Dans la patience vous posséderez vos vies » conclut Jésus. Supporter le mal avec une foi invincible dans la présence de Dieu à l’œuvre en nous, voilà notre part pour faire advenir le monde nouveau.
Odile van Deth