J’en ai eu la preuve récemment. J’avais rendez-vous avec une personne assez pénible, j’avais prié pour ne pas m’irriter, or, je me suis impatientée ; pourtant elle n’a cessé de me remercier, elle était ravie. En rentrant, j’ai compris que j’étais restée la même, mais que le Seigneur était passé à travers moi et l’avait comblée de l’amour que je n’arrivais pas à lui donner. Ce petit événement m’a montré avec certitude la présence du Ressuscité dans nos vies.
Rien de ce que nous vivons n’est indifférent au Christ. Il fait partie de notre humanité et, au ciel, il est atteint par ce qui nous touche. Si, par notre foi, nous lui faisons place en nous, il agit. Il nous inspire quoi faire ou passe par nous, malgré notre état de pécheurs.
En quittant ses disciples, le Ressuscité les bénit, comme au début de la Genèse Dieu avait béni l’homme et la femme pour les rendre féconds (1,28), capables de collaborer à la création. Le Christ ne cesse de nous bénir et nous rend ainsi capables de transformer tout mal en bien.
Odile van Deth