Pour marquer que nous attendons le Seigneur
Lors du repas du dimanche midi, on peut installer une chaise en plus autour de la table. Sur la table, en face de cette chaise vide, on ne met pas de couverts mais une bougie qu’on allume. Elle indique la place que nous voulons faire au Christ.
Si vous dites un bénédicité vous pouvez dire par exemple : « Merci Seigneur pour ce repas. Merci pour toute la famille. Seigneur, il y a une place pour toi ; nous t’attendons ; viens dans notre maison ; viens dans le cœur de chacun »
Pourquoi pas un temps de prière en famille ?
Les samedis soirs, ou les dimanches soirs, au début ou à la fin du repas, pourquoi ne pas se retrouver quelques minutes, tous ensemble, pour lire l’Evangile du dimanche ?
Le papa ou la maman peut lire le texte de l’Evangile, avant le début du repas, chacun étant assis autour de la table ; ou bien dans le salon, après le repas. Après la lecture, soit on reste deux ou trois minutes en silence ; soit on invite chacun à reprendre un mot ou une phrase qui le touche particulièrement. On peut aussi nommer des personnes que l’on veut confier tout particulièrement à Dieu.
Ce temps est conclu par une prière ; par exemple :
« Merci Seigneur pour ta Parole. Ouvre tout grand notre cœur pour entendre tes appels : toi tu frappes à la porte pour entrer dans notre maison et y apporter ta joie et ta paix. Aide-nous à te laisser passer. Montre-nous les chemins qui conduisent vers toi. Donne-nous de goûter le bonheur de ta présence. Rends-nous sensible à ceux qui sont tristes, malades ou malheureux. Amen »
Pour terminer, on fait le signe de la croix. Ou bien, le papa et la maman tracent sur le front de leurs enfants le signe de la croix en disant par exemple : « Que le Seigneur te bénisse et te fasse connaître combien il t’aime ».
Pour s’entraider dans le partage :
Pendant le carême, on cherche faire plus de place à Dieu et aux autres. Chacun fait attention à ce qui l’éloigne de Dieu et de ses frères, il fait du ménage pour se débarrasser de ce qui l’encombre. Par exemple : diminuer le temps passé à des jeux vidéo ou à surfer sur internet, visiter des personnes seules ou malades, écrire un mot pour faire plaisir à quelqu’un, faire l’expérience de la faim en se privant d’un repas, etc.).
Pour s’encourager, les plus jeunes peuvent dessiner un arbre sur une grande feuille de papier, un arbre avec seulement des branches, sans aucune feuille. Ils l’accrochent au mur, dans leur chambre. A chaque fois qu’ils feront un effort de partage, ils dessinent une feuille dans l’arbre. Ainsi, ils voient peu à peu l’arbre verdir.
Même chose, mais en famille : A l’occasion d’un petit temps de prière chaque soir, on allume des bougies, et chacun dans son cœur peut demander à Dieu de l’éclairer pour reconnaître sa présence au cours de la journée écoulée. On peut dire par exemple :
« Seigneur Jésus, aide-nous à te faire de la place. Viens faire le ménage dans notre cœur. Libère nous de tout ce qui nous empêche de t’aimer et d’être avec toi dans la joie. Guide-nous pour que nous soyons davantage attentifs aux autres. »
Puis on fait passer un pot dans lequel il y a des pâtes (par exemple des farfalles, ces pâtes en forme de nœud papillon). Ceux qui ont pu faire un effort de partage prennent une farfalla et la mettent dans un deuxième pot. Ceux qui ont pu en faire deux, en mettent deux, ceux qui ont pu en faire plus en mettent trois. Le pot qui recueille ainsi les pâtes est gardé durant tout le temps du carême. Il se remplit peu à peu. Le soir du vendredi saint, on les fait cuire et l’on mange cela à la place du repas du soir.
Puis on peut échanger un geste de paix (comme on le fait le dimanche à la messe) et dire le Notre Père.